En 1971, Audi utilisait pour la première fois dans une publicité le slogan « Vorsprung durch Technik ». Ce qui n’était qu’une simple phrase montrant les nombreuses technologies disponibles à l’époque est devenu une identité forte pour Ingolstadt et une devise désormais incontournable.
En 50 ans, il faut dire que la marque a lancé sur le marché un grand nombre de technologies, à la fois pour se différencier, mais aussi pour faire avancer l’automobile en termes de sécurité, de dynamisme, de design, de connectivité ou encore de confort. Nous avons décidé de vous partager 3 technologies Audi qui nous ont marqué ces dernières années, afin de fêter nous aussi cet anniversaire. Aujourd’hui, c’est mon tour, et viendra celui de Miguel dans quelques jours.
La révolution lumineuse : les feux LED
Dans les années 90, les automobiles se reconnaissaient facilement la nuit par leurs phares jaunes. Avec le temps, la technologie des ampoules à évolué et les premiers feux Xénon ont fait leur apparition, avec leur aveuglante lumière blanche. Par la suite, c’est la réglementation qui a donné un nouveau visage à l’automobile. A l’instar des motos, les pays Européens ont demandé aux constructeurs d’équiper les automobiles de feux allumés en permanence.
A la suite de longues discussions, les instances et les constructeurs sont tombés d’accord sur les feux diurnes, une lumière moins puissante que les phares, mais qui resterait toujours active. Les premières années, les constructeurs ont simplement ajouté une bande de LED sur la face avant, sans grande recherche stylistique, mais c’est pour moi l’Audi A4 type B8 qui a tout changé.
Elle a fait partie des premières automobiles équipées d’une signature lumineuse intégrée dans le bloc optique est dessinée pour participer pleinement au design de l’auto. Cette guirlande de LED a été le point de départ d’Audi dans la course à la lumière et à cette signature si caractéristique. En 2009, l’Audi R8 V10 inaugure un feu entièrement à LED, lui aussi novateur. Le développement a bien évidemment continué, pour arriver aujourd’hui aux feux Audi Digital Matrix LED, véritables projecteurs de cinéma.
Je me souviens encore parfaitement du lancement de la campagne « Millimètre », avec le feux arrière de l’Audi A1, parfaitement mis en scène.
Le quattro réinventé : le Haldex
Revenons quelques années en arrière. Tout commence dans les années 80, avec l’arrivée de la transmission intégrale quattro sur le marché grand public. Cette technologie deviendra immédiatement le porte-étendard d’Ingolstadt, gage de sécurité et de performance.
Seulement, il était lourd, coûteux et peu adapté aux véhicules de petit gabarit. Avec le succès acquis durant les années 80 et 90, la gamme s’est rapidement étoffée, jusqu’à la compacte Audi A3 lancée en 1996. Mais 3 ans plus tard, la marque lançait sa dérivée sportive S3, et elle ne pouvait se passer de l’historique transmission intégrale. Les ingénieurs ont alors mis au point une révolution technologique : le Haldex. Un embrayage multidisques placé sur l’essieu arrière, qui vient automatiquement coupler les roues arrière au moteur si la motricité baisse.
Un système simple sur le papier, mais qu’il a fallu adapter. Je me souviens des premières revues qui présentaient ce nouveau système, une petite révolution dans le segment, où la traction était majoritaire.
Basée sur la même plateforme, l’Audi TT de première génération a également bénéficié des premières versions du Haldex, qui a bien sûr énormément évolué, pour aujourd’hui gérer chaque roue arrière indépendamment, sur la nouvelle Audi RS 3.
Ergonomie optimale : le MMI
La vie à bord d’une automobile est un élément essentiel. Si le design est encore le point majeur dans le choix d’une voiture, le dessin et l’ergonomie de l’habitacle arrive juste derrière. Il faut dire que l’on passe beaucoup de temps dans nos véhicules, et qu’il est plaisant d’avoir affaire à une ergonomie sans reproche, qui n’impose pas de réfléchir.
A la fin des années 90, le monde automobile commence à voir arriver l’électronique à grand pas. Les premiers modèles se dotent d’interfaces numériques, de GPS, d’options toujours plus complexes… Il faut alors penser à intégrer tout ça dans l’habitacle, sans noyer le conducteur dans les bouton et en gardant une certaine harmonie.
C’est en 2003 qu’Audi réalise une révolution ergonomique qui rayonne encore aujourd’hui : l’interface MMI déportée. L’Audi A8 Type D3 inaugure cette nouvelle technologie, qui permet d’avoir sous la main l’ensemble des commandes multimédia et certains réglages du véhicule. L’Audi A6 type C6 suivra 2 ans plus tard, et tous les autres véhicules de la marque auront droit à cette interface. Là encore, la rupture était grande mais l’effet waouh bien présent. Plus besoin de tendre le bras pour tout gérer, et la molette permettait toutes les sélections sans effort.
Avec le temps, elle est devenue tactile, les boutons ont changé de design, mais l’idée première est toujours là. Evidemment, avec l’arrivée des écrans tactiles, on arrive à une nouvelle ère en termes d’interface, mais deux derniers véhicules Audi sont encore équipés de commandes multimédia déportées : l’Audi TT et l’Audi R8.
Photos Audi AG
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