Road-trip écossais en Audi A3 berline : une carte postale à chaque virage

Bonjour à tous. Ceux qui lisent ce blog régulièrement ou qui me suivent sur les réseaux sociaux savent que je me suis marié il y a un peu moins d’un an. J’ai a l’époque eu la chance d’avoir pour mon mariage un carrosse exceptionnel : une Audi A5 cabriolet bleu Scuba. J’étais à ce moment loin de m’imaginer que la marque aux anneaux me suivrait même à l’étranger.

Traditionnellement, qui dit mariage dit voyages de noces. Clairement, nous avons tardé sur ce point, mais nous avions des idées bien réfléchies sur le sujet : l’Ecosse, et un road-trip. Les mois ont passé et l’organisation a suivi son cours : définition des points de chute, des endroits à visiter, des activités et bien sûr réservation d’un véhicule pour se déplacer. Côté organisation, il faut rendre à César ce qui lui appartient, ma femme a été d’un grand secours.

Arrive alors le jour J, je vous passe le voyage pour en arriver directement à la récupération de la voiture de location. Habitués de ce genre de procédure, nous remplissons les papiers jusqu’à la remise des clefs : “nous n’avons pas la voiture que vous avez réservé, vous aurez donc celle-ci”. L’homme au comptoir me tend les clefs, celles d’une Audi !! Je vous laisse imaginer ma réaction, je demande alors quel est le modèle : une Audi A3 berline 1.5 TFSI 150ch, finition S-Line et dotée de la boîte S-tronic. Audi me suit partout, pour mon plus grand plaisir.

L’Ecosse, au risque d’enfoncer une porte largement ouverte, ce fut d’abord et avant tout pour moi la découverte de la conduite à droite (enfin, à gauche sur la route, et à droite au volant). Le fait d’avoir un véhicule en boîte automatique a largement aidé à la prise en main et il m’a fallu 2 jours pour prendre correctement mes marques. En fait, comme toute l’infrastructure est faite pour ça, les automatismes viennent facilement et la logique est simple à comprendre.

Mais surtout, l’Ecosse, c’est une carte postale permanente. Une fracture de l’oeil droit dès les premiers kilomètres, et une seconde de l’oeil gauche quelques minutes après. Evidemment, il ne faut pas chercher les grandes villes : au delà d’Edimbourg et de Glasgow, l’Ecosse est une grande étendue bucolique où l’on découvre des endroits et des personnes superbes.

Parmi les plus beaux endroits d’Ecosse, je ne peux m’empêcher de citer le Château de Stirling, où tradition et modernité se côtoient parfaitement, le parc naturel des Cairngorms, ses montagnes difficiles à grimper et ses lacs majestueux, Inverewe et ses jardins splendides. Un viaduc nous a emmenés sur la reculée Île de Skye où les moutons sont nombreux et où les montagnes offrent à leurs sommets des paysages de carte postale, nous avons croisé le train des Jacobites (célèbre grâce aux long-métrages Harry Potter) ou encore le parc national des Trossachs, ses ballades et ses monts brumeux. Impossible de s’ennuyer en Ecosse, il y a toujours des ballades, des châteaux et que dire de la gastronomie, simple mais succulente.

Et l’Audi A3 berline dans tout ça ? Un compagnon de voyage hors-pair. Pour être tout à fait franc, ma première découverte de l’A3 berline au Mondial de l’Auto de Paris ne m’avait pas laissé un bon souvenir : manque d’espace et surtout une impression de confinement à la place conducteur. Forcément, cette appréhension est réapparue, mais s’est supprimée dès les premiers tours de roue.

L’habitacle de cette A3 berline est réussi, et l’ergonomie est au top. Le MMI à molette tactile est un allié précieux, tout comme le cockpit virtuel et sa possibilité d’afficher la navigation en grand (très utile dans les coins perdus des Highlands). Je passe sur le look, ayant eu que peu de temps pour m’y pencher. C’est clairement le duo 1.5 TFSI 150ch et boîte S-tronic qui m’a bluffé. La puissance est maîtrisée et largement exploitable, la boîte fait des merveilles dans les passages difficiles et les “Single Track Road” stressantes. Cerise sur le gâteau, le bruit moteur est plaisant lorsqu’on veut le faire chanter.

L’Audi A3 berline s’apprécie en conduite dynamique, mais pas sportive. Elle est clairement tournée vers le confort avec des suspensions relativement souples et un vrai caractère de routière. Je pense que c’est d’ailleurs sa principale qualité. En effet nous avons réalisé pas loin de 2 000 kilomètres, et la belle A3 berline a su se faire physiquement oublier, malgré des routes au revêtement incertain.

La marque aux anneaux a fait le choix de décliner son A3 en version berline pour contenter les clients qui trouvaient l’A4 trop encombrante. Lorsqu’on se penche sur les caractéristiques d’une automobile, il est clair que l’empattement est un facteur clef pour le confort et le côté routier. Malgré une longueur mesurée, cette A3 berline mérite amplement son rang et propose une alternative crédible. Les 10 jours passés à son bord ont été plaisants et sans heurts. Bravo et une fois de plus merci à Audi (même si pour le coup c’est une surprise) pour cette voiture qui est une parfaite alliée pour ce genre d’aventure.

Photos : audi4addict

  • Retrospective 2018 | Audi4Addict
    27 décembre 2018 - 10:01

    […] détour outre-manche nous a permis de passer quelques jours avec la surprenante Audi A3 berline. Perdue au milieu des Highlands, elle a su trouver son chemin dans le confort et la sérénité. En […]

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