Si l’électrification est en marche, notre cœur de passionné par la mécanique n’en oublie pas pour autant les moteurs thermiques. Chez Audi, le plaisir mécanique n’a pas été oublié, et cet été est l’occasion pour nous de revenir sur les moteurs les plus mythiques de la marque.
1) L’obsessionnel 5 cylindres 2.5L TFSI
Impossible de ne pas commencer ce top par le mythique 5 cylindres Audi. Poussé à 400 chevaux dans sa dernière version, il réussit l’exploit d’offrir autant en sensations physiques que sonores. Chaque accélération avec ce moteur est un pur régal, sans oublier un comportement parfaitement calibré en évitant d’être piégeur.
Evidemment, sa genèse se retrouve dans les années 80, avec les célèbres bolides Audi du Groupe B et leur sonorité si particulière, merci Audi d’avoir fait revivre cette architecture dans un monde moderne qui tend à faire taire ces moteurs thermiques. Il sera certainement un des rares moteurs Audi à devenir collector sous le capot des RS 3 et TT RS.
2) Le mélodieux 5.2L V10 de l’Audi R8
Parmi les plus belles mélodies chez Audi, impossible de ne pas penser au V10 de l’Audi R8. Il faut dire que ce modèle a fait entrer la marque dans un autre monde : celui des supercars mythiques. D’abord lancée avec un V8, l’Audi R8 n’a pas attendu longtemps pour parfaire son image et s’offrir 525 chevaux.
Aujourd’hui, dans l’Audi R8 V10 Performance, le bloc affiche 610 chevaux. Mais ne vous y trompez pas, l’Audi R8 est sportive, mais garde de gros penchants pour le Grand Tourisme. Les 610 chevaux sont bien là, mais arrivent prudemment, en offrant une bande son qui donnerait presque l’envie de se débarrasser de l’autoradio.
Nous le savons tous, l’Audi R8 vit ses derniers mois de commercialisation, l’électrification a raison de ces supercars thermiques, mais on peut se rassurer en voyant les projets d’Audi, notamment l’Audi skysphere concept qui préfigure les futures GT de la marque.
3) Le cohérent 3.0 V6 TDI
QUOI ? Un moteur DIESEL ? Oui, clairement celui là on l’assume. N’oublions pas qu’une partie de l’histoire d’Audi s’est créée autour du moteur TDI et s’il est facile de citer le V12 TDI de l’Audi Q7, c’est selon nous le 3.0 V6 TDI qui a sa place dans ce top 5.
C’est bien simple, c’est un des moteurs les plus cohérents qu’Audi n’ait jamais placé dans ses modèles. Il est coupleux, sobre, doux, frugal et solide. Un vrai bloc taillé pour les voyages au long cours et pour le confort. Il faudra attendre 2006 et l’Audi A6 C6 pour le voir arriver avec 225 chevaux et 450 Nm de couple. Il a beaucoup évolué depuis, même dans une version biturbo offrant 313 chevaux et 620 Nm de couple, tout en gardant une consommation digne d’un chameau.
Vous l’aurez compris, si ce V6 3.0 TDI n’est pas le moteur le plus passionnel de la marque, il répond à un besoin réel, en offrant des performances ajustées et surtout une vraie économie à l’usage. Nous avons eu la chance de l’essayer sous le capot de nombreux modèles, et nous en sommes toujours ressortis convaincus.
4) L’explosif 2.7L V6 biturbo de l’Audi RS 4 B5
Qu’on se le dise, aujourd’hui, même les moteurs les plus puissants restent accessibles en termes de conduite. Ils sont plus linéaires, moins piégeux. Certes, certains passionnés regrettent le temps où les moteurs nécessitaient un vrai savoir-faire pour en profiter, mais la sécurité offerte par les véhicules modernes est un vrai plus.
Cependant, certains moteurs chez Audi ont largement passé le stade du linéaire, notamment avec le V6 biturbo de l’Audi RS 4 type B5. C’est bien simple : ils sont partis du 2.7L de l’Audi S4 et ont laissé faire Cosworth. Le préparateur a revu l’admission, agrandi les échangeurs, installé un nouvel échappement, optimisé un grand nombre de pièces et ont collé 2 GROS TURBOS. Le résultat ? 380 chevaux, 440 NM de couple dans un break aussi pointu que génial.
Entre le comportement et la sonorité, ce moteur a marqué son temps. La marque lui a même rendu hommage avec le moteur de l’actuelle Audi RS 4 Avant : le 2.9L V6 biturbo de 450 chevaux.
5) Le tonique 1.8T 225ch
Retour dans les années 90. Si la mode du downsizing n’était pas encore ce qu’elle a pu être dans les années 2010, celle des GTI et autres petites bombes légères était bien là. Je vous arrête tout de suite, Audi n’a jamais réalisé de vraie ‘GTI’ (mis à part l’Audi S1 quattro, à méditer) mais s’en est approchée à sa manière.
C’est l’Audi A3 qui a servi de base à cette première sportive façon Ingolstadt. La berline compacte bourgeoise avait tout pour recevoir un bon moteur. Pour la première fois dans un modèle S, Audi a développé un 4 cylindres, le désormais célèbre 1.8T de 225 chevaux. Un moteur compact, doté d’un très bel effet turbo appréciable. Certes, ça ne faisait pas de l’Audi S3 la reine des réseaux secondaires, mais ça lui donnait une vraie personnalité.
Ce moteur a également pris place sous le capot de l’Audi TT 1ère génération, le 1.8T 225Ch étant encore aujourd’hui considéré comme le moteur le plus dynamique disponible sur ce modèle.
Photos Audi AG
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