Le monde automobile est toujours en plein bouleversement. Si ce qui nous intéresse aujourd’hui est la transition vers la mobilité électrique, un autre grand chantier est en cours : celui du véhicule autonome.
Depuis de nombreuses années les constructeurs automobiles travaillent d’arrache-pied pour développer et mettre au point des solutions pour rendre la conduite de plus en plus assistée et demain, toucher le volant sera rare.
La technologie brute est au point
Avec plusieurs années de recherche et développement, les constructeurs ont déjà trouvé les solutions techniques permettant de rendre un véhicule autonome. Radars, Lidars, capteurs en tout genre, connectivité avec les infrastructures routières … les véhicules sont techniquement déjà capables de se mouvoir seuls.
Seulement, au-delà de la capacité du véhicule à avoir conscience de son environnement, il faut aussi gérer les prises de décisions et la gestion à la fois des autres automobilistes, mais aussi des 2 roues, des piétons, des enfants, des animaux etc …
Une étude sociologique complète
Tous ces éléments sont actuellement digérés par des experts en intelligence artificielle qui mettent au point les meilleurs algorithmes de décision. Et pourtant, cela ne suffit pas. La dernière étape sera de gérer l’acceptabilité des usagers de la route.
C’est en ce sens que l’étude « SocAIty » a été menée. Audi a mandaté 19 personnes : des scientifiques, des sociologues, des experts économiques et des juristes, afin de comprendre l’environnement sociologique autour de la conduite autonome.
La marque s’est donnée le cap de 2030 et à posé la question suivante aux experts : d’ici 2030, où en sera la société, ses lois et son degré d’acceptation de la mobilité autonome ? Un rapport complet a été édité et montre des éléments factuels bien utiles pour les équipes de développement.
Quelques réponses
D’abord, on retrouve des éléments autour de l’envie de voir arriver des nouvelles technologies. Ici sans surprise les pays asiatiques sont friands de nouveautés, là où les pays matures sont plus réticents et se préparent d’abord à coup de textes de lois.
On retrouve ensuite le futur usage de l’automobile dans les prochaines années. Nous le voyons tous : les habitudes changent et la voiture entre dans un écosystème complet. Dans les grandes villes, la micromobilité est désormais bien implantée, et pourtant la voiture reste un choix logique par son côté disponible.
Enfin, il reste la gestion des situations d’urgence, des accidents et de tous les impondérables de la route. Ici tout est une question d’acceptation et de tests. Il faut encore digérer des montagnes de données afin que les intelligences à bord soient capables de gérer les situations les plus complexes.
Une chose est sûre, les 10 prochaines années vont être palpitantes pour l’automobile et nous allons voir débarquer un grand nombre de technologies.
Photos Audi AG
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