Dans cette course effrénée à la mobilité électrique, il ne faut pas oublier que les moteurs thermiques ont encore de beaux jours devant eux. Si l’automobile évolue, les moteurs thermiques répondent encore à une vaste majorité des besoins.
Si le parc automobile s’électrifie, de très nombreux foyers roulent au quotidien en véhicule thermique. Grâce à un gros travail réalisé sur les cylindrées et leur efficience, les consommations de carburant ont baissé et l’agrément de conduite s’est amélioré. Aujourd’hui, difficile de rivaliser avec les moteurs essence récents, qui rivalisent de technologie pour un quotidien plus propre, sans subir les inconvénients de la mobilité électrique.
Le 1.0 TFSI se bonifie avec le temps
Downsizing oblige, les 6 cylindres sont devenus des 4 cylindres, qui sont eux même devenus des 3 cylindres. Cette architecture bien connue des motards a pris son temps avant d’arriver dans le monde automobile. Cependant, elle est désormais bien présente et trouve parfaitement sa place dans les modèles compacts. Chez Audi, on retrouve le 1.0 TFSI sous le capot des A1 Sportback, A3 Sportback et Q2.
Côté puissance, le moteur 3 cylindres Audi développe de 95 à 128 chevaux. Largement de quoi profiter du quotidien en s’autorisant quelques escapades sans sourciller. On retrouvera même un dérivé du moteur 3 cylindres dans le futur bolide Audi prévu pour le Rallye Dakar en 2022. Grâce à son efficience, il servira de génératrice pour remplir les batteries.
Qualité renforcée à l’usine de Györ
Depuis 1994, l’usine Hongroise de Györ produit des moteurs pour la firme d’Ingolstadt. Tout a commencé avec des moteurs 4 cylindres pour évoluer aujourd’hui vers un portefeuille qui comprend 5 moteurs essence, 3 blocs diesels et plusieurs moteurs électriques pour le groupe VAG.
Depuis plus de 3 ans, le 1.0 TFSI fait partie des modèles produits à Györ, et pas moins de 360 000 unités sont sorties des lignes hongroises, à destination des usines de montage du groupe. En 3 ans, grâce à l’expérience des équipes et aux nouvelles technologies développées, la marque a amélioré son efficience et sa qualité. On retrouve même aujourd’hui un robot « nez », capable de sentir des micro-fuite d’essence lors des tests.
Chaque moteur passe par le nez pour déceler le moindre soucis. Ce nez passe au crible tout le système de circulation du carburant et peut mettre en évident une zone problématique. Cette zone peut alors être réparée et le moteur peut partir en fin de production. Un procédé entièrement nouveau qui devrait se généraliser avec le temps dans les autres usines du groupe et un pas de plus pour réaliser des produits proches de la perfection.
Photos Audi AG
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