L’Audi Q3 est un modèle que j’ai toujours trouvé à part dans le paysage automobile. Un SUV compact aux formes arrondies, toujours ancré dans l’ADN Audi avec une technologie omniprésente et un confort digne du segment supérieur.
Avec son statut de best-seller chez Audi, ce modèle mérite une attention particulière auprès des équipes d’Ingolstadt. L’arrivée de la troisième génération doit marquer les esprits, et montrer à quel point la marque est prête à placer ce modèle en haut des ventes du segment.

Une ambition assumée
L’Audi Q3, c’est quasiment 60 000 ventes en France depuis 2019 et pas moins de 2,5 millions de livraisons dans le monde depuis son lancement en 2011. Chaque carrosserie a son public et tous les modèles sont fabriqués en Hongrie dans l’usine de Györ. Il en sera de même pour cette 3ème génération, qui doit garder son rang de best-seller.
Désolé pour ceux qui n’aiment pas les spoilers, mais on connaît d’ores et déjà un morceau de l’histoire puisqu’en France, sur les mois de Septembre et Octobre, alors même que le modèle arrive tout juste chez les revendeurs, l’Audi Q3 prend la tête des prises de commandes.
Il n’en faut pas plus pour qu’Audi France projette sa belle Q3 en tête des livraisons 2026, à noter que la moitié d’entre elles sont pour des particuliers, ce qui prouve bien son ancrage dans le quotidien.

Un cahier des charges impressionnant
Durant notre prise en mains, nous avons eu l’occasion de rencontrer Rima Rajwani, la responsable produit du modèle chez Audi France. Si nous avons vu l’offensive produit de la marque sur les segments supérieurs, l’Audi Q3 est le premier modèle compact de la nouvelle ère. Pourtant, le message est clair : elle doit hériter d’un maximum d’innovations de ses grandes sœurs pour offrir une expérience Audi sans compromis.
Les feux Digital OLED, ils sont présents. Les suspensions adaptatives ? Aussi. Un double écran MMI connecté sous Android Automotive ? Il sera là. Une habitabilité modulable ? Trop facile ! Une hybridation avec plus de 100 km d’autonomie électrique ? Les ingénieurs s’occupent de tout.

Premier contact
Sans surprise la troisième génération d’Audi Q3 est déclinée en version SUV et en version Sportback. Les dimensions sont rassurantes : 4,53m de long, 1,86m de large, un coffre de 488L pour les versions thermiques, 375L pour les versions e-hybrid.
Le design est sportif, musclé, mais n’en fait pas trop. J’apprécie particulièrement le fait qu’Audi ait gardé des formes arrondies, presque organiques. Evidemment, on retrouve des lignes un peu partout, notamment la ligne d’épaule qui ajoute de la prestance.
L’avant est vraiment calqué sur la grande sœur Audi Q6. Des feux fins en partie haute qui entourent une calandre plus petite que précédemment. On retrouve un « masque » composé des feux et des entrées d’air, c’est réussi et bien sûr personnalisable en noir ou aluminium.

De dos, la partie basse est particulièrement belle. Le diffuseur est bien intégré, tout comme le pare-chocs très design et dynamique. En partie haute, on retrouve des feux OLED magnifiques, qui surplombent une bande de LED continue intégrant les clignotants et des feux tombants.
Un habitacle rassurant
On le sait tous, une Audi se vit énormément de l’intérieur, et les habitacles inaugurés sur les Audi A5, A6 et Q6 e-tron sont très réussis. Il est donc temps de voir comment la marque a réussi a intégrer ces éléments dans un format compact.
La réponse est simple : facilement et remarquablement bien. D’abord la qualité de fabrication est au rendez-vous. Du cuir, de la microfibre Dinamica, des lignes simples mais efficaces et bien sûr la nouvelle dalle à double écran, très bien intégrée. Les matériaux sont évidemment personnalisables et nous avons eu l’occasion de tester deux modèles avec deux intérieurs différents. J’ai particulièrement apprécié le plaquage façon bois grisé sur la version e-hybrid, à la fois chaleureux et très moderne.

Malgré la profusion d’écrans, Audi a gardé des commandes physiques bien pratiques, et a particulièrement soigné les aspects pratiques avec des rangements un peu partout.
La nouvelle interface de commandes, c’est comment ?
J’ai attendu cette prise en main depuis des mois. Notamment une UNE chose : les nouveaux comodos. Il faut dire que ce sont des éléments qu’on touche très souvent, et qui façonnent l’expérience derrière le volant.
Vous le savez, l’Audi Q3 de troisième génération inaugure une interface de commande inédite. A gauche, on retrouve le sélecteur de vitesse (comme chez certains concurrents), et à droite, un clignotant et désormais les commandes des essuie-glaces.

Qu’on se le dise : il ne faut que quelques secondes pour s’y faire. La sélection des vitesses à droite est un vrai régal et particulièrement intuitive. Côté gauche, rien à dire côté clignotant, si ce n’est que la course du levier est plus courte que d’habitude. Reste la commande des essuie-glaces, qui demandera peut-être un peu plus de temps
SI je devais donner un point d’attention, c’est au niveau de la place aux mains pour les palettes. Là aussi ça sera une question d’habitude. Cependant, aucune inquiétude sur l’ergonomie ou l’expérience, c’est réussi et j’aimerais même voir cette interface sur d’autres modèles !

Une refonte graphique du MMI plus ergonomique
Vous l’avez ressenti, Audi n’a pas fait les choses à moitié pour ce modèle. Les ambitions sont claires et assumées. Malgré d’évidentes synergies avec les modèles plus haut-de-gamme, Audi n’a pas lésiné sur les modifications et l’expérience. Il en va de même pour le système d’info divertissement.
La marque a travaillé son ergonomie pour plus de simplicité, notamment dans l’explication des technologies et des aides à la conduite. Les couleurs ont également changé pour s’unifier avec l’écosystème global d’Audi : application myAudi et site internet.

Le noir cède sa place aux tons de gris et certaines icones d’agrandissent. Le système présente moins de sous menus et fait la part belle aux boutons d’information. Du côte du virtual cockpit, on retrouve ENFIN la carte Google Maps en plein écran et des widgets bienvenus. Seul le vert clair dédié aux informations sur la conduite électrique présent par petites touches vient ternir le visuel.
De la technologie partout
La nouvelle génération d’Audi Q3 clame haut et fort son rang, elle veut devenir la référence du segment des SUV compacts. Pour ce faire, les ingénieurs d’Ingolstadt ont travaillé dur pour qu’un maximum d’innovations soient présentes dans ce modèle.
En premier point, les feux Digital Matrix LED à micro-LED. C’est la première fois dans le segment compact que l’on retrouve cette technologie. Autant le dire tout de suite, c’est un BONHEUR à l’usage. La conduite de nuit est sereine et pleine de petites informations bien utiles. Sur voie rapide, le tapis lumineux et ses indications de changement de voie impressionne autant qu’il rassure.

Côté conduite, Audi a également souhaité aller plus loin en équipant son Audi Q3 de suspensions adaptatives. On retrouve un contrôle séparé de l’amortissement en détente et en compression. L’Audi Drive Select prend alors tout son sens et le compromis confort et dynamisme monte d’un cran.
Enfin, impossible de ne pas parler de l’écran MMI, désormais connecté, rempli d’applications et évidemment toujours aussi rapide. Là encore, pour un SUV compact, Audi met la barre très haute.
Une offre bien remplie
Qui dit segment populaire dit demandes multiples. C’est la raison pour laquelle Audi a donné à sa nouvelle gamme Audi Q3 5 motorisations différentes, 2 carrosseries et 3 finitions.
En thermique, on retrouvera le TFSI 150Ch MHEV ainsi que deux blocs TDI de 150ch et 193ch quattro (démarrage 2026). Le moteur TFSI devrait représenter un tiers des ventes.
En hybride, la marque offre au lancement une version 272ch offrant 120 km d’autonomie en 100% électrique, soit la meilleure performance du segment premium. La recharge DC 50 kW est possible pour un 10 à 80% en moins de 30 minutes, le temps d’une pause déjeuner.

Côté tarifs, à titre d’exemple, une Audi Q3 SUV TFSI 150CH S Line demandera 590€ par mois pour une LOA de 3 ans et 30 000 km et un apport de 1 900€. En version SUV e-hybrid 272ch, on passe à 690€ par mois avec un apport de 2 200€. La version Sportback s’affiche avec les même loyers, seul l’apport demande 1 000€ supplémentaires.
Quid de la conduite ?
Une fois que toutes les bases sont posées, il faut en effet parler de la conduite, pour cela , on vous invite à découvrir l’articlé dédié à la prise en mains juste ici.


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