Audi RS5 – Rien à prouver

Bonjour à tous. Après une petite trêve estivale, il est temps de reprendre tranquillement le chemin vers les aventures d’Audi. La famille Sport à Ingolstadt est de plus en plus grande et il faut dire que les ingénieurs n’y vont pas de main morte quand il s’agit d’obtenir de belles performances.

En 2007, la marque aux anneaux entend bien bousculer les habitudes et lance un des plus beaux coupés de son histoire : l’Audi A5. Le succès est immédiat et les déclinaisons ne tardent pas à arriver. Une version S suit peu de temps après mais en 2010, les motoristes greffent un V8 de 450 chevaux sous le capot, pour faire naître la sculpturale RS5.

Cette version survitaminée de l’A5 va vite faire des envieux dans le monde des coupés GT sportifs, la belle RS5 et son V8 fait parler. Il faut dire qu’avec un 0 à 100 kmh réussi en seulement 4,6 secondes et un moteur atmosphérique qui ne demande qu’à prendre des tours, les supercars font grise mine.

Vient alors l’année 2016, et l’arrivée tant attendue de la seconde génération de l’Audi A5. Design, technologie, motorisations, confort, sportivité … tout s’optimise et la firme d’Ingolstadt réussit à rendre l’A5 encore plus désirable. Pour ce qui est de la sportive RS5, les ingénieurs reprennent une vieille idée, mais qui a fait ses preuves : placer sous le capot un V6 biturbo, comme dans la première RS4. Niveau puissance, au lien des 380 chevaux du break familial, le coupé reçoit ses 450 chevaux.

Avec tout ça, que reste-t-il à prouver ? C’est la réponse que les équipes Audi anglaises cherchent encore…

Pour parfaire les performances, Audi place les turbines de suralimentation au milieu du V des cylindres, le moteur est construit avec des pièces plus légères, le système quattro privilégie l’essieu arrière et la boîte tiptronic 8 rapports est plus rapide. Le résultat ? 3,9 secondes pour réussir l’épreuve du 0 à 100 km/h, une vitesse de pointe limitée à 250 km/h débridable en option et des vitesses de passage en courbe incroyables.

Pour un test de démarrage, OK, le quattro, le V6 biturbo et ses 600 Nm de couple sont difficiles à battre,  mais en dynamique ? On prend la même équipe, la même voiture, mais cette fois pour un slalom rapide, pour montrer l’efficacité du différentiel quattro sport et du mélodieux V6 biturbo :

L’Audi RS5 est un coupé vraiment à part. L’esprit GT est indéniable mais la sportivité du V6 biturbo donne un autre visage à cette voiture. Je la verrais bien sur un circuit, caresser les points de corde pour réussir de beaux chronos. Qui a dit DTM ?

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